Le stress traumatique est lié à un risque accru de survenue de nombreuses maladies, dont le cancer.
Des chercheurs allemands viennent de confirmer dans une étude les effets spécifiques sur l’ADN et de trouver des indications selon lesquelles la psychothérapie pourrait réparer les lésions.
L’étude a été publiée dans la revue « Journal of Psychotherapy and Psychosomatics ».
Dans cette étude, des chercheurs des universités de Constance et Ulm ont comparé 34 personnes présentant un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et 31 témoins, dont 11 avaient connu des traumatismes et 20 étaient en bonne santé.
L’étude a clairement montré que les patients présentant un SSPT et ceux ayant connu des traumatismes affichaient un taux de lésions de l’ADN plus important que les témoins.
Toutefois, en cas de SSPT, la capacité de réparation des lésions à simple brin était intacte.
Dans une deuxième étude, 38 personnes présentant un SSPT ont été réparties au hasard entre un groupe de traitement et un groupe témoin.
L’étude a prouvé que la psychothérapie était non seulement capable d’inverser les symptômes du SSPT, mais également l’accumulation des lésions de brins d’ADN.
Les résultats de l’étude ont montré, pour la première fois dans un organisme vivant, non seulement une association entre le stress traumatique et les lésions de l’ADN, mais aussi l’effet de la psychothérapie au niveau moléculaire, ont déclaré les auteurs.